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Depuis septembre 2020, François Hien écrit régulièrement une lettre au nom de l'Harmonie Communale, envoyée à un grand nombre de contacts, dans laquelle il chronique le travail mené par la compagnie.

Lettre N°

25

DECEMBRE 2022​​ - Redistribuer la confiance

Cher·e·s ami·e·s

Voici la vingt-cinquième newsletter écrite par François Hien au nom de l'Harmonie Communale.

Qui peut jouer quoi ?

 

Une nouvelle semaine de travail sur La Crèche, en décembre. Nous formons un groupe solide et joyeux. Les longues discussions que nous avons eues, les débats qui nous ont traversés, et qui ne furent pas de tout repos, ont sédimenté une culture commune qui nous a rendus capables d'encaisser assez sereinement ce qui fut une sorte de nouvelle épreuve collective : le départ d'un des comédiens.

 

C'est la première fois que cela m'arrive : un interprète quitte le projet en cours de travail. Il le fait tout en aimant la pièce, en considérant que le projet est important ; mais il juge qu'il n'y a pas sa place, d'un point de vue personnel. Il pense qu'il n'est pas apte à jouer le rôle que je lui ai confié. Il pense que ce rôle ne peut être joué que par une personne concernée, qui aurait vécu ce que le personnage a traversé. Il a l'impression d'avoir été choisi pour de mauvaises raisons : il porte un patronyme arabe, il en a les traits, il pense que c'est la raison pour laquelle je lui ai proposé le rôle, il se sent imposteur, lui qui a les stigmates de l'identité arabe sans en avoir le vécu.

 

Qui peut jouer quoi ? Doit-on avoir vécu ce dont parle le rôle pour être en mesure de le porter ? Ces questions ne sont pas propres à notre équipe, elles traversent le champ théâtral ces temps-ci. Elles sont légitimes mais contiennent une part de danger, de mon point de vue. Depuis le début, je propose à l'équipe de La Crèche une sorte de position d'équilibre sur ces questions, que je leur demande d'assumer avec moi ; elle consiste à tenir ensemble deux objectifs : d'une, il est à présent impossible de représenter un groupe minoritaire sans impliquer dans l'équipe des personnes issues de ce groupe – il faut donc une distribution diverse, qui implique des personnes concernées par les sujets que l'on traite, et non seulement concernés mais politiquement impliqués, des personnes dont le regard va repousser mes angles morts ; d'autre part, à l'intérieur d'un tel groupe, comme autorisés par sa diversité interne, nous croisons les rôles et chacun peut tout jouer : personne n'est assigné à ne jouer que les personnages correspondant à son origine ou à son vécu.

 

Cette position a déjà été amendée par mes camarades, pendant la période de travail que nous avons vécue au mois d'octobre. En composant cette équipe, j'avais choisi des camarades de travail avec qui je me voyais me poser des questions ; je n'avais pas « casté » des interprètes spécifiquement pour tel ou tel rôle. La distribution restait à faire. C'était un moment délicat : il fallait essayer de contenter tout le monde, de distribuer des partitions à peu près égales ; l'interprète découvre ce que j'ai projeté sur lui, il se demande ce qu'il a montré (ou pas montré) pour que je l'imagine dans tel ou tel rôle ; on passe d'une période de grande ouverture, où tout le monde pourrait tout jouer, à un moment d'assignation. Je savais que ce moment serait une première épreuve pour le petit groupe démocratique et horizontal que nous cherchions à former.

L'attribution du rôle de Yasmina – un des rôles principaux – a été délicate. Je croyais acquis le principe que j'ai exposé plus haut : la qualité de nos échanges, la grande confiance où nous étions, la diversité visible et réelle de notre groupe, tout cela pouvait nous autoriser à faire tourner les rôles, et qu'il n'y ait pas nécessairement correspondance entre un interprète et les personnages qu'il se chargerait d'incarner. Cela reste la règle de cette distribution. Mais le rôle de Yasmina semblait devoir être une exception : il s'agit d'un rôle emblématique, central, qui a presque un statut de porte-parole. Il semblait à certaines qu'attribuer ce rôle à une personne non musulmane s'apparenterait à une confiscation : nos histoires ont été dites par d'autres pendant si longtemps, a dit l'une des interprètes. Dans la douleur – mais une douleur qui nous liait plus qu'elle ne nous opposait les uns aux autres – nous avons corrigé une première distribution et découvert une règle nouvelle, que nous pouvions ajouter à nos principes de base : dans notre petit groupe, tout le monde peut tout jouer, à l'exception de certains rôles que leur statut fait sortir de la fiction, et qui exigent d'être portés par des interprètes concernés.

 

Au fond, il s'agit de tenir ensemble deux objectifs. D'une part, permettre au théâtre de rester un art de la transformation, du travestissement ; sauver l'idée que le métier d'un interprète, c'est de jouer ce qu'il n'est pas, échapper au piège de l'assignation identitaire qui, selon moi, guette certaines équipes de nos jours ; mais d'autre part, faire en sorte que ce principe ne revienne pas à invisibiliser certains corps ou certains vécus qui, pendant si longtemps et encore de nos jours, ont été comme empêchés de se représenter eux-mêmes, de se dire eux-mêmes. Car défendre uniquement l'art du travestissement peut distraire d'une évidence simple et terrible : sur les scènes des théâtres français, ce sont massivement les uns – blancs – qui représentent les autres. Et quand bien même ils le feraient du mieux qu'ils peuvent, avec la plus grande sincérité, ça n'en serait pas moins une confiscation de la parole au profit de ceux qui l'ont déjà massivement.

 

Voilà où nous en étions fin octobre, à l'issue d'une première phase de travail qui nous avait brassés mais soudés. Restait une question : qu'est-ce qui fait qu'un rôle est emblématique et exige d'être porté par une personne concernée ? Que doit-il contenir pour acquérir ce statut symbolique ? Et éventuellement, que doit-on en retrancher si on veut qu'il le perde ?

 

C'est à ces questions que nous avons été confrontés début décembre, lorsqu'un des comédiens a choisi de quitter le projet. Il s'agit d'un des interprètes embauchés dans le cadre du GEIQ, un dispositif d'insertion professionnelle par l'alternance, dont nous sommes devenus partenaires et qui nous permet de faire de ce projet un lieu de formation et d'insertion. J'en reparlerai peut-être dans ces lettres, au moment d'évoquer Millenal, la pièce que je fais spécifiquement pour les jeunes gens de ce dispositif. Quoi qu'il en soit, notre interprète ne se plaçait pas lui-même en situation de précarité en quittant le projet, ses revenus étaient assurés par son statut, et c'est sans doute ce qui lui a permis de prendre une décision conforme à ses sensations intérieures.

 

C'était le seul garçon de la distribution. Le seul qui, par conséquent, avait été embauché pour un rôle particulier, celui de Karim, que je n'imaginais pas être tenu par une femme (contrairement à bien d'autres rôles masculins de la pièce, pour lesquels ça ne me dérangeait pas). Ainsi avait-il l'impression de n'avoir pas eu le choix, quand ses partenaires féminines avaient au contraire pu discuter de leur partition. Par ailleurs, je l'ai dit, étant à moitié arabe, il avait l'impression que c'est cela qui avait déterminé son embauche ; il se sentait assigné à son origine absente, cette moitié de lui-même dont il n'avait rien reçu culturellement, et dont il ne gardait qu'un patronyme et une apparence. Or, je ne crois pas que c'est cela qui nous l'avait fait choisir, lorsqu'avec Flora Souchier nous avions participé au recrutement du GEIQ : parmi les jeunes gens qui nous étaient présentés, c'est celui avec qui nous nous projetions le plus dans le travail.

 

Notre point de désaccord portait sur le statut du rôle de Karim. Il ne me semblait pas – ainsi qu'à d'autres – que ce rôle était de même nature que celui de Yasmina : il ne s'agit pas à mes yeux d'un personnage porte-parole qui exigerait d'être porté par une personne qui sait intimement de quoi elle parle. Je souhaite en tout cas qu'il reste un personnage de fiction, qui ne surgit pas sur scène pour représenter les « jeunes arabes de France » en général. Il y a là un piège dont je cherche à me prévenir, et qui va au-delà des questions de distribution : comment faire en sorte que les personnages de mes pièces soient de pures apparitions de fiction, incarnées, précises, et non des porte-paroles, des représentants, des figures ? C'est parce que mon théâtre se veut romanesque et incarné qu'il s'autorise le travestissement et les traversées identitaires ; inversement, c'est cet aspect qu'on menace en prétendant que chaque personnage représente davantage que lui-même et qu'il doit à ce titre être porté par une personne qui se sente les épaules pour assumer une telle délégation.

 

Autour de la décision de cet acteur se joue donc une question fondamentale pour notre théâtre : les personnages sont-ils des délégués – auquel cas, on comprend qu'il faille les faire incarner par des interprètes appartenant au corps social dont ils émanent ? Ou bien sont-ils des singularités – certes socialement déterminés par le récit – que n'importe quel interprète peut jouer, en puisant en lui-même ce qui lui permet de faire son métier, à savoir jouer ce qu'il n'est pas ? Mon goût esthétique penche vers la deuxième solution ; j'ai l'impression qu'en obéissant à la première, on se condamne à ne pas vraiment raconter d'histoires, mais à orchestrer des jeux de signes, écrasé sous le poids des responsabilités de la représentation. Mais j'ai beaucoup de respect pour celles et ceux qu'une très vive conscience politique entraîne à considérer que cette deuxième solution est devenue tout bonnement impossible. C'est avec ce type de position que je dois composer dans l'équipe de La Crèche, et c'est à la fois éreintant et passionnant. Pour peu que tout soit formulé dans le respect des positions de chacun, ces débats nous amènent à prendre fondamentalement position, à comprendre pourquoi nous pensons ce que nous pensons, à ce qui s'est déposé de nos positions sociales et de nos parcours biographiques dans notre rapport au jeu.

 

Sur la suggestion de plusieurs personnes de l'équipe, j'ai finalement décidé de ne pas chercher un acteur pour remplacer notre démissionnaire, mais de redistribuer les rôles en interne, et de proposer Karim à Kadiatou Camara, interprète subtile que j'apprends à découvrir sur ce projet. En voyant ses essais pour le rôle, je me suis fait la réflexion que ce changement d'interprète nous permettait d'assumer vraiment le geste de travestissement. Avec l'acteur précédent – aussi bon soit-il – nous courions le risque du naturalisme ; or, c'est vraiment ce naturalisme qui nous piégeait, qui donnait l'impression à l'acteur d'être un faux monnayeur, vendant une apparence d'authenticité qu'il ne ressentait pas intérieurement. Pour Kadiatou, d'une certaine manière, les choses sont plus simples : là, on joue. Le statut du théâtre que nous proposons s'en trouve clarifié. Nous regrettons le départ de notre camarade ; mais il est probable que le spectacle soit plus juste sans lui. Ça ne tient pas à lui, à sa personne ou à ses capacités d'interprète ; au contraire, c'est sa vigilance qui l'a conduit à nous sauver d'un écueil en choisissant de se retirer. Mesurons à quel point sa décision est inouïe : un acteur quitte un projet non parce qu'il lui déplaît, mais parce qu'il a la nette intuition que le projet sera mieux sans lui. C'est un cadeau paradoxal et particulièrement généreux, dont j'ai eu l'occasion de le remercier depuis.

 

Je sens qu'avec La Crèche, nous ne sommes pas au bout de nos découvertes. Je me réjouis que tout ceci se dépose dans la pièce.

 

 

Re-distribuer la confiance

 

Une discussion avec Saffiya Laabab, une des interprètes de La Crèche, m'a ému pendant cette semaine de travail. Elle était venue chez moi un soir ; sur ce projet, bien davantage que sur mes précédents, je sens la nécessité d'entretenir des temps de dialogue à deux, avec tous les interprètes, en marge des moments collectifs, et qui en assurent la fluidité. Ce soir-là, Saffiya me dit : ce projet me donne confiance en moi-même. Me dote d'outils qui me manquaient jusque là : outils de pensée et de parole...

 

Saffiya ne s'était pas abstenue jusque là de penser le monde ; bien au contraire, elle est l'une des interprètes du projet les plus engagées, et dont le discours politique est très articulé. Mais elle a fourbi ses armes, j'imagine, dans un contexte d'adversité. Elle a construit son discours contre une pensée dominante qui la rejetait. Le projet a créé un espace de sérénité où l'on peut abaisser la méfiance et recevoir les uns des autres ce qui peut utilement compléter notre panoplie d'outils. J'étais ému d'entendre Saffiya me dire : personne ne m'a transmis ce que ce projet est en train de m'apprendre.

 

La question de l'inégale répartition de la confiance en soi et des outils d'appréhension du monde est très centrale dans ma démarche, depuis quelques années. Elle déborde même les limites professionnelles ; je me la suis beaucoup posée avec des mères de l'école de mon fils, devenues des amies proches. Mon fils est assez extraverti, pas timide pour un sou, toujours prompt à se donner en spectacle ou à fanfaronner ; autour de lui, déjà, des amies plus discrètes constituent son premier public. Répartition des rôles archétypale. La mère d'une de ces amies me disait : c'est normal, ma fille hérite de mon inconfort. Comment rééquilibrer les choses ? Mon fils est passé par bien des épreuves pour un garçon de son âge ; je ne me vois pas l'amputer de cette confiance en soi qui le sécurise, dans un contexte personnel encore compliqué. Mais comment faire pour que ses amies en reçoivent leur part, de cette confiance ? Comment faire pour qu'il les entraîne dans son audace ? Qu'il soit celui qui pousse les autres, plutôt que de s'en faire admirer. Ça commence à venir.

 

Grâce à mon fils, j'ai réalisé que je devais me poser les mêmes questions à mon endroit, dans la vie et dans le travail. J'ai une solide réserve de confiance en soi qui me vient de mon éducation, de ma position sociale, de mon parcours scolaire, et certainement de mon genre, de mon origine, peut-être aussi de la configuration familiale où j'ai grandi. Au-delà de la simple confiance en soi, c'est une panoplie d'outils d'appréhension du monde dont je me suis doté.

Dans ce projet, je vois bien ce que moi je reçois de la part des jeunes personnes que j'y ai convié : une conscience politique plus affûtée, des réflexes de vigilance, des perspectives qui m'échappaient jusque là... Il m'est arrivé de me dire que je leur prenais davantage qu'elles ne recevaient de moi. Ce que m'a dit Saffiya m'a laissé entrevoir qu'il avait peut-être plus de réciprocité que je ne le pensais. La perspective qu'un projet théâtral puisse être l'occasion d'une mise en commun me semble hautement réjouissante ; que celles et ceux qui y participent en reçoivent des ressources leur permettant de mieux faire face à certaines situations... Que chacun sorte du projet plus fort qu'il n'y est entré... Je le souhaite d'autant plus que, si ça fonctionne pour l'équipe, il y a de fortes chances que ça fonctionne aussi pour le public : que des spectateurs ressortent de nos spectacles en ayant l'impression que le monde leur a été rendu plus intelligible, mais surtout que ce qu'ils ont compris à cette occasion, ils peuvent en faire usage. Que le spectacle se propose comme utile. Voilà pourquoi je ne rechigne pas à faire preuve de didactisme.

 

Je le crois : au-delà des histoires qu'ils racontent, nos spectacles peuvent être des opérateurs de redistribution de l'estime sociale, de l'intelligibilité du monde, et de la confiance en soi.

 

J'ai même le sentiment que c'est parce que nous racontons des histoires, et parce que c'est du théâtre, que cela peut marcher. Il me faudrait pousser plus loin cette réflexion. Ce n'est pas le lieu. Peut-être le ferai-je dans le cadre d'une des Veillées que nous créérons au TNP en avril, et dont c'est l'objet.

 

 

L'école

 

L'inégale répartition de la confiance en soi, c'est ce que me rappellent mes nombreuses interventions et immersions dans des établissements scolaires, dans le cadre de la préparation de notre projet Education Nationale, qui sera créé l'an prochain au TNP.

 

La semaine dernière, pour la troisième année consécutive, nous avons passé une semaine entière au lycée Condorcet, à Saint-Priest, avec des élèves de HLP (Humanités-Lettres-Philosophie, l'une des options créées par la réforme des lycées). Nous les avons fait travailler sur eux-mêmes : leur condition de lycéens, l'institution au sein de laquelle ils vivent et étudient, leurs rapports avec les professeurs et les autres travailleurs de l'établissement. Ils sont allés menés des entretiens, dont ils ont tiré des scènes de théâtre. La semaine fut joyeuse et édifiante. Il n'est pas tant d'en parler ici, mais je crois qu'on n'a pas idée des effets inouïs, sur le parcours des jeunes gens, de la réforme du lycée et de l'instauration de Parcours-Sup, le tout dans un contexte d'affaiblissement des leviers de redistribution de ressources d'un établissement à l'autre, d'un territoire à l'autre.

 

Deux semaines plus tôt, j'avais mené une journée de formation à l'intention de professeurs de lycée, sur la demande du rectorat de Lyon ; et le lendemain, animé une journée d'ateliers avec les élèves d'un lycée privé de Villefranche, à l'occasion des représentations de La Faute là-bas.

 

Dans ce lycée privé catholique, sous contrat, les jeunes gens étaient adorables et très mûrs. Ils avaient un vocabulaire assez raffiné, se montraient plutôt adultes dans leurs raisonnements. Et en même temps, il leur restait une trace d'enfance qui me semblait complètement éteinte chez les lycéens de Saint-Priest, comme si les uns avaient eu droit à un reste d'insouciance refusé aux autres. L'établissement de Villefranche regroupait collège et lycée : à la pause midi, je suis allé me balader côté collège ; quel choc de voir des collégiens littéralement gambader. Leurs corps ne semblaient pas déjà abattus, rivés au sol, nettoyés de tout enthousiasme, comme m'ont semblé l'être les corps des collégiens de Vaulx-en-Velin avec qui j'avais passé un mois l'an dernier. Comme si l'environnement sécurisé où ils étudiaient leur permettait de rester indemnes.

Ces établissements privés sous contrat ne sont même pas très chers. Ce ne sont pas uniquement des gens riches qui y mettent leurs enfants. S'y retrouvent des familles qui ont en commun d'avoir voulu préservé leurs enfants du sort de tous. C'est la principale vertu de ces établissements : nous y sommes entre gens qui ont fait sécession du creuset commun. Dès lors, évidemment, tout est plus simple. Je n'avais jamais mis les pieds dans un établissement privé je crois, ni pour y étudier, ni comme intervenant. J'étais effaré de me rendre compte à quel point l'environnement est meilleur. À quel point, quand on sait que ça existe et qu'on en a les moyens, il faut être militant pour laisser son enfant dans l'enseignement public.

 

Et pourtant, comment entériner un tel séparatisme ?

Et surtout, comment faire pour compenser un tant soit peu l'inégale répartition de la confiance en soi qu'entraîne un tel contraste ?

C'est ce que tentera de raconter, mais aussi d'incarner, mais aussi de produire, notre spectacle Éducation Nationale.

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